Lancement du plan « France Relance » en Nouvelle-Aquitaine

Mise à jour : 01 octobre 2020

La préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, Fabienne BUCCIO, le président du conseil régional, Alain ROUSSET, et la directrice régionale des finances publiques, Isabelle MARTEL, se sont engagés au terme d’une réunion de travail en présence de la Banque des territoires, de la Banque publique d’investissement, des chambres consulaires et de Pôle emploi, à travailler de concert pour une mise en œuvre rapide du plan « France Relance » et des nombreuses actions du programme dans le respect des compétences et des moyens de chacun.

Ainsi, en application de l’accord de partenariat signé entre le Premier ministre et le président des régions de France le 28 septembre 2020, et afin de vérifier que le plan « France Relance » produise au plus vite ses effets en Nouvelle-Aquitaine, un comité de suivi régional sera constitué. Il veillera à informer l’ensemble des acteurs locaux des modalités de mise en œuvre du plan, à suivre l’avancement des projets sur les territoires, à identifier et résoudre les points de blocage éventuels. Il inclura notamment les représentants des collectivités locales et les partenaires sociaux.

Le dialogue et la concertation la plus large possible avec tous les acteurs seront les maîtres-mots de la méthodologie qui sera celle de l’État et du Conseil régional dans la mise en œuvre du plan « France Relance ».

Voulu par le Président de la République en réponse à la crise sanitaire et économique, le plan « France relance » doit bâtir la France de 2030. 100 milliards d’euros sont mobilisés dont 40 milliards issus de l’Union Européenne, autour de trois priorités : l’écologie (30 milliards d’euros), la compétitivité (34 milliards d’euros) et la cohésion (36 milliards d’euros).

Dans la perspective d’une relance verte et durable, un regard particulier sera porté sur la rénovation énergétique des bâtiments, les transports, la transition agricole et l'énergie. Le volet consacré à la compétitivité de l’économie soutiendra quant à lui les entreprises et leurs salariés qui souffrent de la crise, suscitera l’émergence de nouvelles filières et favorisera la relocalisation d’entreprises. Enfin, parce que cette relance se veut aussi sociale, la sauvegarde de l’emploi, la formation professionnelle à destination des jeunes notamment, l’accompagnement des plus vulnérables, le renforcement des capacités sanitaires seront autant d’axes d’intervention majeurs.