Sanitaire : Roissy-CDG, près de 40 000 lots de produits animaux et végétaux inspectés chaque année par les services d’inspection vétérinaire et phytosanitaire de l’État

Mise à jour : 22 avril 2016
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Les produits et les animaux transportés à des fins commerciales, dont l'inspection a été favorable, peuvent circuler librement dans toute l’Union européenne. 

Roissy est l'un des postes frontaliers français les plus importants avec le Havre et Marseille. Près de 40 000 lots y sont inspectés chaque année, dont 4 000 lots d’animaux vivants. En 2014, l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle a traité 2,09 millions de tonnes de cargo.

 363 jours par an, 25 agents de l’État, vétérinaires et inspecteurs phytosanitaires assurent ces contrôles sanitaires.

Le Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) de Roissy s’intègre dans un réseau de 34 postes frontaliers en France, supervisé par un service à compétence nationale directement rattaché à la Direction générale de l’alimentation (DGAL).

En charge de trois types de contrôle

Le poste frontalier du SIVEP de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle est un service du ministère chargé de l’Agriculture. Il est rattaché administrativement à la Direction régionale et interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt d'Île-de-France (DRIAAF).

Le SIVEP, c’est à la fois :

► un Poste d’inspection frontalier (PIF), chargé du contrôle à l’importation des produits d’origine animale et des animaux vivants ;
► un Point d’entrée désigné (PED), chargé du contrôle à l’importation des aliments pour animaux d’origine non animale ;
► un Point d’entrée communautaire (PEC), désigné pour le contrôle phytosanitaire à l’importation des végétaux et des produits végétaux.

Le SIVEP peut aussi être sollicité par la Direction générale des douanes et des droits indirects de Roissy (DGDDI) pour apporter son appui technique lors des contrôles effectués par les agents de cette administration sur les bagages des voyageurs en provenance des pays ciblés.

Pour la réalisation des contrôles, le SIVEP s’appuie sur des règlements et décisions communautaires, des arrêtés ministériels ou encore des accords bilatéraux entre deux pays pour l’import-export des animaux vivants.

Protéger le territoire et le consommateur

L’inspection menée par le SIVEP consiste en :

► un contrôle documentaire ;
► un contrôle de l’identité du produit ;
► et un contrôle physique (observation visuelle approfondie, prises de températures, éventuels tests organoleptiques, prélèvements pour analyses de laboratoire…).

Il s’agit de produits issus de pays tiers aussi variés que des fruits et légumes, des semences, des boutures, des poissons, des viandes, des œufs incubés, des produits laitiers, des trophées de chasse.

Grâce à ces contrôles, les services vétérinaires de l’État assurent la protection du territoire contre l’introduction d’organismes nuisibles pour les végétaux (parasites, bactéries, virus), contre l’introduction d’agents pathogènes pour les animaux et parfois pour l’homme (agents zoonotiques) et d’assurer la protection des consommateurs et des animaux en garantissant  la sécurité sanitaire des produits importés (agents pathogènes et contaminants).