Culture - Protéger et promouvoir l’œuvre architecturale de Le Corbusier : 1ère réunion du Copil
Le 17 juillet 2016, lors de la 40e session de l’Unesco à Istanbul, 17 œuvres de Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le nom de Le Corbusier, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial. Parmi celles-ci, se trouvent dix biens français. Afin de coordonner l’action de l’État, des collectivités locales, des propriétaires et gestionnaires de ces dix sites, un comité de pilotage (Copil) national a été mis en place sous la présidence de Michel Cadot, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de paris.
Trois œuvres franciliennes
Les dix œuvres françaises sont réparties sur six régions, mais trois ont été érigées sur le sol francilien. C’est pourquoi, le préfet de région, Michel Cadot, a été désigné préfet coordonnateur du comité de pilotage national.
En Île-de-France, il est donc possible de découvrir le génie architectural de Le Corbusier, à Poissy (78), avec la Villa Savoye et la loge du jardinier, à Boulogne-Billancourt (92) avec un immeuble locatif situé Porte Molitor ou encore à Paris avec les maisons La Roche et Jeanneret.
Un suivi précis des œuvres de Le Corbusier
Ce comité de pilotage qui réunit, au moins une fois par an, les DRAC concernées et les collectivités locales, les propriétaires et gestionnaires de chaque site dessiné par Le Corbusier, a pour objectif d’examiner la situation des plans de gestion en termes de protection, de conservation et de valorisation et de faire des préconisations si besoin.
Plusieurs sujets ont d’ailleurs été abordés, lors de la première réunion de ce comité, notamment à propos du périmètre des zones de vigilance aux abords des biens architecturaux (les zones tampon) ou encore les implications de la loi Liberté de la création, architecture et patrimoine (LCAP) sur les biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, dans la perspective d’une parole coordonnée de la France, lors de la conférence permanente prévue à Tokyo, le 8 novembre prochain.
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