En Seine-Saint-Denis, des mobilités plus sûres et plus solidaires

Mise à jour : 28 décembre 2017

Le lundi 30 octobre, dans les locaux de la préfecture de Seine-Saint-Denis, l’Atelier territorial organisé par le préfet Pierre-André Durand, a été l’occasion de parler de mobilités plus sûres et plus solidaires. À noter, lors de cet atelier, la participation de représentants d’automobilistes, de Vinci, de la RATP et d’un adjoint au maire de Montfermeil.

Des mobilités prenant en compte la sécurité des usagers

 Les participants ont évoqué en premier lieu les problèmes d’incivilité qu’ils rencontrent au quotidien comme le non-respect du code de la route (feux et stop grillés, non-respect des couloirs de bus, vitesse trop élevée) ainsi que la difficulté du partage de l’espace public en découlant, ou encore la faible proportion d’utilisateurs et de conducteurs ayant une bonne perception des dangers de la circulation pour les vélos, les 2 roues et les piétons. Selon ces citoyens, la vitesse trop élevée en ville demeure un frein au développement des mobilités douces pour les séquano-dionysiens.

La nécessité de mobilités plus solidaires 

La question du désenclavement de certaines zones du département a largement été débattue lors de cet atelier, les habitants ne manquant pas de rappeler que les infrastructures existantes ne desservaient pas l’ensemble du territoire et que le maillage local était inachevé.

Aussi, les usagers ont fait part de la nécessité de renforcer l’accessibilité au réseau de transport en commun pour les personnes à mobilité réduite et d’une meilleure régularité des transports, notamment des bus. Des remontées d’expérience nécessaires pour la construction d’une offre plus adaptée avec le Grand Paris Express.