Val-d’Oise : le nécessaire développement des mobilités alternatives

Mise à jour : 28 décembre 2017

L’Atelier territorial, organisé par le préfet du département, Jean-Yves Latournerie, s’est déroulé le jeudi 9 novembre et a mobilisé près d’une soixantaine de personnes, venues d'horizons différents, des étudiants de l'université de Cergy-Pontoise aux membres d'associations, représentants des sociétés de transport et élus du Val-d'Oise. Les participants, aux âges et aux préoccupations divers, se sont livrés à un brainstorming sur les enjeux de la mobilité.

Une intermodalité nécessaire en ruralité

Lors de cet évènement, les participants ont souligné la rareté des alternatives au RER A pour accéder à leur territoire, ce qui peut avoir des conséquences sur l’emploi des usagers dépendants des transports collectifs. Pour les habitants des zones rurales peu denses du département, il est donc nécessaire de développer des offres alternatives à la voiture et aux transports en commun mais aussi la réglementation facilitant le télétravail ou les taxis groupés.

Aussi, l’accent a-t-il été mis sur la nécessité de penser globalement les questions de transport et d’urbanisme pour mieux connecter les lieux de travail aux lieux de vie et aux commerces de proximité.

Par ailleurs, d’autres propositions concrètes visant une plus grande intermodalité ont été formulées comme le développement des voies en site propre pour les vélos et les bus ou la mise en place d’un service à haute fréquence de bus et de dessertes aux points d'accès des autoroutes.

Le numérique, un outil adapté au contexte local

Le numérique demeure un outil essentiel en ce qui concerne la question de la mobilité dans les territoires ruraux. Celui-ci permet en effet de donner des informations en temps réel et d’apporter des solutions pérennes pour les habitants de ces zones.

En effet, les principaux concernés ont fait preuve de pragmatisme et d’ingéniosité quant à l’utilisation qu’ils pourraient faire du digital à l’avenir en proposant, par exemple, de mettre en ligne l’information sur des services publics de desserte à la demande dans les zones peu denses, de mettre en place un système d'alerte anti-agression disponible sur smartphone ou encore de mettre en place un bulletin dématérialisé pour signaler les retards aux employeurs de manière plus officielle que par l'envoi de SMS.

Malgré ces mutations technologiques, l’accent a toutefois été mis sur la nécessité de ne pas « gadgétiser » l’accès à l’information afin de le garantir au plus grand nombre.