Actualité

Crue – Les services de l’État pleinement mobilisés en janvier 2018

Mise à jour : 14 février 2018

En 2018, l’épisode de crue en région francilienne est arrivé lentement, contrairement à 2016, et connaît actuellement une décrue elle aussi lente. Pour les équipes de la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) et de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) d’Île-de-France, l’intense mobilisation du mois de janvier se poursuit.

Après avoir largement débordé en janvier, les rivières du bassin Seine moyenne Yonne Loing regagnent peu à peu leur lit. Si le niveau de la Seine à Paris est resté inférieur à celui de 2016 (5 m 85 contre 6 m 10), il a été dépassé sur la Marne et en aval de Paris.

La DRIEE en pointe pour la gestion de la montée des eaux

Pendant un épisode de crue, les équipes de la DRIEE :

  •          font de la prévision des crues 24h/24 et élaborent les bulletins de prévision pour Vigicrues, deux fois par jour ;
  •          vont en rivière faire des jaugeages pour « sécuriser » les prévisions ;
  •          évaluent les risques, commune par commune, en fonction des enjeux (écoles, hôpitaux, logements...) ;
  •          participent aux cellules de crise de toutes les préfectures, en tant que spécialistes de la crue et des inondations ;
  •          préviennent les entreprises situées en zone inondable des risques de crue ;
  •          gèrent, avec les préfets, les quatre lacs réservoirs en amont de la Seine ;
  •          surveillent les réseaux d’assainissement, l’alimentation électrique.

Dans la période post crue, la DRIEE apporte son appui aux collectivités pour « le retour à la normale » et elle peut aider à la gestion des déchets.

La Direccte en appui aux entreprises impactées par les intempéries

La Direccte a, quant à elle, mis en place une cellule d’urgence pour les entreprises impactées par la crue, mais aussi les chutes de neige. Ses agents orientent les entreprises vers les dispositifs les plus adaptés à leur situation :

  • l’activité partielle pour les entreprises ayant dû réduire ou suspendre leur activité, afin de placer leurs salariés en chômage technique ;
  • la dérogation au repos dominical ou la durée du travail pour permettre aux entreprises de nettoyer les dégâts occasionnés et reprendre leur activité au mieux ;
  • le report d’échéances fiscales ou sociales pour faire face à d’éventuelles difficultés de trésorerie.

143 entreprises franciliennes ont déjà saisi les services de l’État, afin de trouver une solution aux problèmes posés par les intempéries : 109 sociétés impactées par la crue, et 34 par les chutes de neige. Les demandes d’activité partielle concernent un peu plus de 5 080 salariés.

 

Pour en savoir plus : http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/inondations-gerer-les-dechets-apres-la-crue-a3321.html