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Transports – Grand Paris Express : la concertation est lancée

Mise à jour : 06 février 2018

© Premier ministre

Le 26 janvier, le Premier ministre, Édouard Philippe, a réuni, en présence d’Élisabeth Borne, ministre auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports, et de Michel Cadot, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, près de deux cent élus de la région francilienne (parlementaires, maires des communes concernées par une gare, présidents d’intercommunalités) afin de faire un « point sur les défis techniques et financiers pour ramener le projet [du Grand Paris Express] sur des bases solides. »

Ce projet « hors norme » va structurer profondément et durablement l’Île-de-France, contribuer à renforcer le dynamisme de la métropole, améliorer le quotidien des habitants et concourir à l’attractivité de la région capitale pour les investisseurs internationaux. Il sera inévitablement « long » et « complexe » a rappelé le Premier ministre, mais il sera mené à bien dans son intégralité.

Un projet « hors norme »

Ce séminaire a permis au gouvernement de rappeler les grands enjeux de ce projet d’aménagement inédit dans ses proportions et ses ambitions :

-          200 km de lignes nouvelles ;

-          68 gares ;

-          des prolongations de lignes existantes (lignes 11 et 14 du métro) ;

-          un défi technique avec 90 % de travaux souterrains dans un environnement urbain dense, soit un volume de délais représentant huit pyramides de Gizeh ;

-          un investissement total de près de 35 milliards d’euros.

Il a aussi permis de lancer un cycle de concertation avec les élus du territoire, qui doit permettre de trouver les solutions les plus adaptées et les mieux partagées pour circonscrire les risques inhérents à ce type de projets : maitrise des coûts et soutenabilité, limitation des externalités négatives pour les riverains du chantier, limitation de la saturation des réseaux existants, amélioration de la gouvernance. Cette concertation est prévue pour une durée de trois semaines à l’issue de laquelle le Gouvernement rendra ses arbitrages.

Les premiers travaux déjà sur les rails

Les tous premiers travaux sont déjà sur les rails, notamment la ligne 15 Sud (de Pont de Sèvres à Noisy – Champs). Le tunnelier entrera en action à Champigny-sur-Marne dans le courant du mois de février.

Les autres projets de développement des transports en Île-de-France (hors GPE) poursuivent également leur cours. Ainsi la convention de financement de la ligne de tramway T9 a été signée le 16 janvier, en présence de Laurent Prévost, préfet du Val-de-Marne, Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités, Christian Favier, président du conseil départemental du Val-de-Marne, et Michel Leprêtre, président de l’Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre.

Le Tram 9 reliera la Porte de Choisy à Paris au centre-ville d’Orly en 30 minutes. Ses 19 stations desserviront six villes : Paris 13e, Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Thiais et Orly ville.

Cette convention entérine la prise en charge à 100 % du matériel roulant par Île-de-France Mobilités, maître d’ouvrage du projet, alors que l’infrastructure (les stations, les voies ferrées, la voirie et les ouvrages d’art) de l’ordre de 404 millions d’euros sera financée par l’État, la Région Île-de-France et par les départements de Paris et du Val-de-Marne.