Campagne du ministère de l’Intérieur contre le narcotrafic
Le marché des stupéfiants concerne tous les pays du monde, y compris la France. Du trafiquant au consommateur, il constitue une longue chaîne meurtrière où les victimes se comptent par centaines. Du 9 février au 2 mars 2025, le ministère de l’Intérieur lance une vaste campagne de sensibilisation sur le sujet : « Chaque jour, des personnes payent le prix de la drogue que vous achetez. »
Une offre en hausse, plus de consommateurs
En 2024, les infractions liées aux stupéfiants ont nettement progressé, que ce soit pour l’usage (+10 %) ou le trafic (+6 %). Cannabis, cocaïne, héroïne, nouveaux produits de synthèse… la liste n’est pas exhaustive. Les consommateurs appartiennent à toutes les classes d’âge.
Du trafiquant au consommateur, le narcotrafic tue. Overdoses, règlements de comptes, fusillades, enlèvements avec séquestration… Le trafic de stupéfiants draine dans son sillage des victimes toujours plus nombreuses et plus jeunes.
Face à la menace, la Police nationale, la Gendarmerie nationale, les douanes, la Marine nationale sont fortement mobilisées. C’est l’Office antistupéfiants (Ofast - direction nationale de la Police judiciaire
) qui coordonne le travail de ces différentes entités
Sensibiliser les consommateurs
Pour alerter les consommateurs sur les dangers du narcotrafic, le ministère de l’Intérieur lance une vaste campagne de sensibilisation du 9 février au 2 mars 2025. Cette initiative met l'accent sur l'impact direct de l'achat de drogues sur la société et se veut un appel à la prise de conscience collective. En responsabilisant chaque citoyen, cette campagne entend briser les chaînes du marché illégal et contribuer à la réduction de l'offre et de la demande. Par des messages percutants et des actions de prévention ciblées, elle invite chacun à réfléchir aux conséquences de ses choix.
Le slogan percutant de la campagne a fait l’objet d’un sondage auprès du grand public. Enfin, Le financement de cette campagne de sensibilisation est inédit puisqu’il repose sur les sommes confisquées aux trafiquants par les tribunaux et versées sur le compte du fonds de concours « drogues » géré par la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives
(MILDECA).
Pour plus d’informations lire l’article «
Drogues
: une chaîne meurtrière de responsabilités
»
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