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Expérimentation d’un dispositif de suivi renforcé des personnes atteintes du Covid-19

Mise à jour : 17 avril 2020

Le Gouvernement a annoncé que des propositions seraient formulées en matière de mise en œuvre du déconfinement, à partir du 2 mai.

L’élaboration de ces pistes de travail est coordonnée par le délégué interministériel au déconfinement et se nourrit de réflexions et d’initiatives portées sur les territoires, qui sont très inégalement touchées par l’épidémie et ont été amenés à développer des stratégies adaptées.

La région Île de France, avec le Grand Est, a été particulièrement touchée par l’épidémie COVID19, ce qui a conduit à un nombre très élevé de patients admis en réanimation, proche de 3000, et, ayant nécessité des évacuations sanitaires pour éviter de dépasser les capacités pourtant largement accrues.

Depuis le début de l’épidémie des outils innovants sont développés en Île-de-France pour faire face à la crise sanitaire et accélérer les réponses du système de santé.

C’est notamment le cas de plateformes de suivi des patients, comme Covidom, ou d’outils de mobilisation tel que renforts-covid.fr, mais aussi d’aide à la mutualisation des moyens entre tous les acteurs, par exemple pour coordonner les stocks des pharmacies des hôpitaux publics et privés.

Parallèlement, en Île-de-France, comme dans d’autres régions, des équipes de recherche ont travaillé à des actions pour « casser » les chaînes de transmission qui continuent à exister, puisque aujourd’hui encore des patients sont diagnostiqués chaque jour, la majeure partie étant en suite suivie à domicile et une part nécessitant des soins hospitaliers. Ils ont proposé de renforcer les interventions auprès de ces patients et les actions d’identification des autres personnes potentiellement contaminantes, en s’appuyant sur les acquis de la première phase de la crise.

Dans ce cadre, l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris a proposé de mener des programmes pilotes en renforçant l’approche déjà suivie vis-à-vis des patients se présentant dans ces services d’urgences ou inscrits par des médecins de ville sur l’application COVIDOM, en expérimentant un dispositif sur trois sites : la Pitié Salpétrière, Bichat-Louis Mourier et Avicenne, pour en tester la faisabilité. Ces pilotes font participer la médecine de ville, les collectivités et des partenaires privés (hôtel par exemple) dont le rôle pourrait être important,