Dossiers : Les Jeux olympiques et paralympiques 2024

Mise à jour : 13 mai 2024

Vignette JOP 2024

La Nouvelle-Aquitaine, terre d’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ! 

Les prochains Jeux Olympiques d’été se dérouleront sur le territoire national et en outre-mer, du 26 juillet au 11 août 2024. Les Jeux Paralympiques, quand à eux, se dérouleront du 28 août au 8 septembre 2024.

Les relayeurs de la Flamme

 

182 agents publics sélectionnés par l’État participeront au Relais de la Flamme

Le Gouvernement a souhaité que, dans l’ensemble des territoires traversés par la flamme Olympique et Paralympique, des agents de la fonction publique comptent parmi les Porteurs de la Flamme. Parmi les 11 000 relayeurs sélectionnés pour porter la Flamme, 182 sont donc des agents publics choisis par l’État, en reconnaissance de leur parcours professionnel remarquable, de leur engagement envers le service public, de leur parcours de vie hors du commun et de leur lien avec le sport.

Les 182 relayeurs de l’État feront rayonner les valeurs du service public tout au long du parcours de la Flamme et incarneront la mobilisation exceptionnelle des agents de l’État pour faire des Jeux de Paris 2024 une réussite.

En Nouvelle-Aquitaine, 11 agents de l'État porteront la Flamme Olympique

  • Joëlle GRAS (Pyrénées-Atlantiques) : sous-préfète, référente handicap et inclusion.
  • Sebastiaan MONDORY (Dordogne) : fonctionnaire de police
  • Mélanie LE HIR (Dordogne) : agent au service des affaires immobilières du groupement à Périgueux et vice championne du monde militaire de futsal.
  • Sébastien BAUMERT (Gironde) : Vice-procureur au Parquet de Bordeaux.
  • Laure MOULY (Gironde) : gendarme motocycliste  de la sécurité routière.
  • Frédéric BOIROUX (Charente) : agent à l'ARSAgence Régionale de Santé département santé - environnement.
  • Nathan FOUSSAC (Vienne) : NC
  • Chloé LABARRE (Vienne) : chirurgienne orthopédiste et traumatologiste spécialisée dans la chirurgie du sportif.
  • Yann BEAUVALLET (Deux-Sèvres) : NC
  • Pauline ALMERAS (Deux-Sèvres) : agent à la préfecture des Deux-Sèvres.
  • Yann MAURAGE (Deux-Sèvres) : moniteur de sport militaire œuvrant à la préparation opérationnelle de l'Armée de Terre.
 

En savoir plus : info.gouv.fr/jeux-olympiques-et-paralympiques-2024/les-relayeurs-de-la-flamme

 

Zoom sur

Sébastien BAUMERT-STORTZ, 43 ans, Gironde – Ministère de la Justice - vice procureur en charge du secrétariat général au parquet de Bordeaux

Il n’a jamais oublié ce moment qui a marqué son adolescence. En 1992, Sébastien Baumert-Stortz, alors âgé de 11 ans, était présent sur le parcours de la flamme olympique qui traversait déjà la France pour rejoindre Albertville, territoire d’accueil des XVIe Jeux d’hiver. Avec son petit appareil photo, le jeune homme avait même figé pour la postérité l’un des nombreux relayeurs anonymes. S’il ne sait pas ce qu’est devenu le cliché, c’est bien lui qui aura l’occasion de passer de l’autre côté de l’objectif le 23 mai prochain. Comme un symbole, le Bordelais, originaire d’Alsace, portera à son tour la flamme dans sa ville d’adoption et son mari et son fils ne manqueront pas, à coup sûr, d’immortaliser l’événement. « J’aurai forcément une pensée pour eux et d’autant plus que mon mari est un vrai passionné de sport et des JOJournal officiel et c’est grâce à lui que j’ai fait rentrer la pratique sportive dans ma vie quotidienne », sourit l’actuel vice-procureur en charge du secrétariat général au parquet de Bordeaux qui entend bien profiter de cet honneur inattendu pour « représenter dignement tous les professionnels du ministère de la justice qui s’engagent au quotidien à protéger les citoyens, notamment les plus vulnérables, et préserver la vie en société. » Des missions dont il s’acquitte depuis plus de 15 ans, tout d’abord comme juge des enfants, avant d’exercer en qualité de juge des libertés et de la détention, juge aux affaires familiales ou encore juge de l’application des peines. S’il occupe aujourd’hui de nouvelles responsabilités plus administratives, il ne s’est pas pour autant totalement éloigné des tribunaux. « J’ai toujours voulu aider les autres, et pour l’anecdote, j’ai décidé de devenir juge après avoir ressenti mon premier vrai sentiment d’injustice en étant puni par ma maitresse en primaire alors que je n’avais vraiment rien fait, évoque-t--il. On ne rentre jamais dans ce ministère par hasard. Dans mon métier, consacré à l’intérêt général, j’ai vraiment le sentiment chaque jour d’être utile et efficace, en contribuant humblement à réparer des parcours de vie brisée. »

A retrouver en vidéo sur YouTube